Le NMMH a organisé et pris en charge des formations pour des infirmières travaillant dans les postes de santé des régions reculées, là où il n’y a pas de médecins. Dans ces postes de santé, beaucoup d’accouchements s’y déroulent et aucun moyen de détection de grossesses à risque n’y est possible. De même, pratiquer une césarienne y est impossible. La mortalité de la mère et de l’enfant y est cent fois plus élevée qu’en Occident.
Ainsi 7 sessions de 3 semaines pour 12 infirmières à chaque fois ont été organisées dans l’Ouest du Népal. Les cours théoriques et pratiques étaient par des professionnels de l’échographie. Chaque infirmière a pu rejoindre son poste de santé munie de son diplôme et d’un appareil à ultrasons portable. Ces appareils ont pu être donnés grâce à une Fondation népalaise et une Fondation canadienne. Les femmes ayant une grossesse à risque peuvent aujourd’hui être envoyées à temps vers l’hôpital de district où se pratique les césariennes. La formation d’une infirmière revient à +/- 500 euros ; ce montant couvrant ses frais de voyage de la région reculée vers une grande ville du Sud, ainsi que les frais de logement et de cours.
Le NMMH souhaite poursuivre ce type de formation vers l’Est et ainsi couvrir l’ensemble des régions reculées.
Le NMMH a également participé à une mise en place progressive de la télémédecine au Népal. Il a participé à l’élaboration du logiciel, logiciel spécifiquement adapté à la géographie népalaise et sa structure médicale.
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